Il s’agit d’une blessure qui est survenue récemment, contrairement aux blessures chroniques, ces vieux traumas pour lesquels nous conservons des séquelles comme des douleurs.
Tendinite, déchirure, fracture, entorse, bursite… La liste est longue. Les blessures peuvent être osseuses, articulaires, musculaires, ligamentaires ou nerveuses. Elles peuvent bien sûr provoquer douleur, mais aussi des faiblesses et un manque de mobilité. La physiothérapie peut nous permettre de mieux tolérer la douleur, mais aussi de regagner force et mobilité.
Suite à une blessure, une visite chez un médecin ou un physiothérapeute est nécessaire. Il pourrait en découler des restrictions, comme une immobilisation temporaire (plâtre ou attelle qui nous empêche de bouger) ou une interdiction de faire certaines activités ou mouvements. Ces restrictions peuvent malheureusement conduire à un déconditionnement, et aussi à l’accumulation de « mauvaises habitudes » ou compensations. La physiothérapie ne sert pas seulement à regagner nos capacités perdues en lien avec la blessure, mais prend aussi en charge les « dommages collatéraux » qui peuvent survenir à la suite de restrictions imposées.
Pour les personnes qui sont aux prises avec une condition neurologique, les impacts de cette blessure peuvent être plus ou moins grands. Le processus de réadaptation est souvent plus complexe, plus lent. Il faut s’assurer d’avoir un professionnel qui connaît bien notre condition et les défis avec lesquels nous vivions déjà avant ce trauma. Il pourra donc recommander des exercices adaptés, vous diriger vers des programmes répondant à vos besoins, utiliser des équipements facilitant la guérison tout en aidant à minimiser la douleur.
Voici quelques exemples expliqués par le blogueur et physiothérapeute Denis Fortier sur la fracture et l’entorse à la cheville.